"Il n'y a pas beaucoup de mystère ou de surprise", dans l'engagement de la Russie en Syrie, a estimé Hubert Védrine, ancien ministre des Affaires Étrangères, mercredi midi sur Europe 1, après l'annonce d'une rencontre entre les présidents russes et syriens mardi soir à Moscou. Il s'agissait de la première rencontre officielle en dehors de Syrie pour le président Assad, depuis le début de la guerre civile en 2011.
"Poutine veut que la Russie cesse d'être traitée comme un paillasson", a estimé Hubert Védrine, qui a refusé de voir dans cette rencontre le signe que le régime de Bachar al-Assad est sur le point de tomber. "Je serais étonné qu'il y ait une chute imminente du régime", a-t-il confié. Cette invitation montre en revanche, "qu'il faut compter avec la Russie", a analysé l'ancien ministre.