Les autorités iraniennes ont arrêté près de 50 personnes en lien avec le double attentat de Téhéran qui a fait 17 morts mercredi, et elles ont annoncé que des opérations étaient en cours pour éliminer d'autres "cellules terroristes".
Des opérations dans des cellules terroristes. Le groupe djihadiste Etat islamique (EI) a revendiqué les attaques suicide et les fusillades de mercredi au parlement iranien et au mausolée de l'imam Khomeini. Le ministre chargé des services de renseignement, Mahmoud Alavi, a déclaré samedi soir que 43 suspects avaient été appréhendés et que des opérations étaient engagées contre d'autres "cellules terroristes". Dimanche, le chef des services de justice de la province de Kordestan, dans l'Ouest, a fait état de six autres arrestations.
Le cerveau des attentats tué. Les autorités ont annoncé que les forces de sécurité avaient tué samedi le cerveau des attaques de Téhéran. "Le commandant de ce groupe terroriste était basé dans les régions frontalières, mais après les attentats, il a quitté le pays", a déclaré Mahmoud Alavi, cité dimanche par les services de l'audiovisuel public, l'IRIB. "Cependant, en coopération avec les services (de renseignement) proches de l'Iran, il a payé le prix de ses crimes samedi et a été tué par les forces de sécurité iraniennes et par nos amis au sein d'autres services de renseignement", a-t-il expliqué.
Le ministère iranien des Renseignements avait déclaré jeudi que cinq des six auteurs des attaques étaient des membres iraniens du groupe djihadiste Etat islamique, qui avaient combattu en Syrie et en Irak. Il s'agit des premières attaques revendiquées par l'EI sur le territoire iranien.