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Aviva Fried (correspondante aux États-Unis) / Crédits photo : PATRICK T. FALLON / AFP
Alors que les sondages donnent toujours Kamala Harris et Donald Trump au coude-à-coude, l'élection de l'ancien président semble tout à fait possible. De quoi inquiéter les partenaires européens des États-Unis : Donald Trump ne cache pas son programme isolationniste et son antipathie envers l'Europe. Qu'il a qualifiée de "mini Chine".

Donald Trump compare l’Union Européenne à une "mini Chine" et aiguise ses arguments pour relancer la guerre commerciale avec l’Europe en cas de victoire à la présidentielle. Lors d’une interview à la radio, l'ancien président des États-Unis s’est épanché sur sa vision de l’UE. Il reproche aux Européens de ne pas jouer franc-jeu dans les rapports commerciaux ; ou plus précisément de ne pas acheter plus de produits américains.

Des déclarations tonitruantes

"Vous pensez que ce sont nos amis ? Ils ne prennent pas nos voitures, ils ne prennent pas nos produits agricoles, ils ne prennent rien. Vous savez, l’UE, c’est une mini Chine, pas si mini que ça", a-t-il reproché. Une déclaration qui pose bien les bases de la politique d’une deuxième administration Trump : pas de traitement de faveur pour l’Europe. Une ligne Amérique d’abord, que l’ancien président a toujours défendue. Y compris face à la France, comme il s’en est vanté lors d’un meeting, dans des termes plutôt musclés.

"J’ai empêché une guerre avec la France. Elle voulait nous taxer à 25%. Je dois protéger les entreprises américaines, qu’on les aime ou non", avait-il avancé. Des déclarations tonitruantes, qui inquiètent les 27. Même si, en y regardant de plus près, l’administration Biden, aussi polie soit-elle, a déjà bien écorné les relations commerciales entre l’UE et les États-Unis.