Présidentielle en Roumanie: le Premier ministre pro-européen en tête du premier tour

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avec AFP / Crédit photo : Andrei Pungovschi / AFP , modifié à

Le Premier ministre pro-européen Marcel Ciolacu a pris la tête du premier tour de l’élection présidentielle en Roumanie, selon deux sondages à la sortie des urnes publiés dimanche. Le chef du gouvernement social-démocrate est crédité de 25 % des suffrages. Il devance Elena Lasconi, maire centriste de droite, qui recueille 18 %.

Le Premier ministre pro-européen Marcel Ciolacu est arrivé dimanche en tête du premier tour de l'élection présidentielle en Roumanie, selon deux sondages réalisés à la sortie des urnes, qui placent ses rivaux au coude-à-coude.

A la clôture des bureaux de vote à 21H00 (19H00 GMT), le chef du gouvernement social-démocrate est crédité de 25% des suffrages, devant Elena Lasconi (18%), maire centre droit d'une petite ville et deux candidats d'extrême droite (15 à 16% chacun).

Un résultat "clair comme de l'eau de roche"

Marcel Ciolacu, 56 ans, a remercié ses électeurs pour lui avoir accordé cette première place, un résultat "clair comme de l'eau de roche", tout en appelant à attendre le dépouillement complet pour savoir qui il affrontera le 8 décembre. Elena Lasconi, ancienne journaliste de 52 ans reconvertie en politique, a également appelé à la prudence. "Les scores sont très serrés, il n'est pas encore temps de célébrer", a-t-elle déclaré.

A l'extrême droite, le chef du parti AUR (Alliance pour l'unité des Roumains) George Simion, 38 ans, que les pronostics avaient donné en deuxième position, est pour l'instant quatrième, juste derrière Calin Georgescu, un candidat prorusse de 62 ans qui a créé la surprise.

Marcel Simion ne s'est pas avoué vaincu. "Nous verrons les résultats des urnes à 23H00" (21H00 GMT), a-t-il déclaré, promettant "deux autres batailles", lors des législatives du 1er décembre et une semaine plus tard pour le second tour de la présidentielle.

Une qualification de l'extrême droite serait un coup de tonnerre dans ce loyal Etat membre de l'UE et de l'Otan de 19 millions d'habitants qui a jusqu'ici résisté aux postures nationalistes, se démarquant de la Hongrie ou de la Slovaquie.