Nouvelle confrontation, dimanche soir, pour les deux candidats à la présidentielle, moins d'un mois avant le scrutin. Hillary Clinton et Donald Trump vont débattre pendant 1h30 à la Washington University, à Saint-Louis, dans le Missouri. Deux journalistes modèreront les échanges qui s'annoncent vifs : Martha Raddatz, de la chaîne ABC News et Anderson Cooper de CNN.
Des questions posées par le public. Cette fois, et contrairement au premier débat, le 26 septembre, la moitié des questions seront posées directement par le public. L'autre moitié par les journalistes.
Trump sous pression. La pression est plus forte pour Donald Trump. Le candidat républicain n'avait pas vraiment brillé dans l'exercice quinze jours plus tôt. Et les derniers sondages, publiés quelques jours après le débat, le confirment : ils placent ainsi Hillary Clinton à 42% d'intentions de vote contre 36% pour Trump.
De plus, les révélations des derniers jours - sur les impôts que le milliardaire n'aurait pas payés pendant 18 ans ou ses propos misogynes envers une ancienne miss Univers - n'ont pas aidé le candidat à redorer son image
Pence au secours. Son colistier, Mike Pence, a tenté de remonter la barre, lors du débat des vice-présidents mardi. Calme, posé, il a parfaitement réussi l'exercice. Se montrant rassurant, et contrebalançant ainsi le côté incontrôlable de son partenaire républicain.
Un débat mieux préparé ? Mais la présidentielle approche à grands pas et Trump n'a plus le droit à l'erreur. Il semble l'avoir compris. Cette fois, il a décidé de préparer un peu plus ce rendez-vous télévisé, demandant à ses soutiens de répondre à des questions sur Internet sur la façon dont il devra attaquer Hillary Clinton. "Est-ce que Trump aurait dû citer les conflits d'intérêts de la fondation Clinton?", "Est-ce que Trump devrait attaquer Hillary en tant que politicienne à vie n'ayant aucune expérience en termes de création d'emplois?", demande l'enquête, qui énumère aussi l'ensemble des slogans et des propositions du candidat.
Quant à Hillary Clinton ? Elle devra rester droite dans ses bottes dimanche soir, si elle espère conserver son avance et surtout l'emporter le 8 novembre dans les urnes. Car les spécialistes l'assurent, rien n'est gagné d'avance.