Dernier match pour le candidat républicain et la candidate démocrate. Donald Trump et Hillary Clinton sont remontés une nouvelle et dernière fois sur le ring. Cette fois-ci les candidats, qui avaient habitué les téléspectateurs à des matches de catchs plus qu'à des débats de fond, ont davantage détaillé leurs propositions pour l'Amérique. Plusieurs thèmes ont été abordés parmi lesquels la dette nationale, l'économie, l'immigration ou la Cour suprême, le sommet du pouvoir judiciaire aux États-Unis.
Donald Trump s'est montré mieux préparé et plus serein que lors du deuxième débat, ne répondant pas à chaque fois aux provocations de la candidate démocrate mais ne se gênant pas non plus pour la tacler sur l'affaire de ses e-mails ou de la fondation Clinton. Mais il a dérapé, en affirmant qu'il entendait garder le "suspense" quant à son éventuelle acceptation des résultats de l'élection.
Les informations à retenir
- Hillary Clinton, très préparée, a joué l'attaque
- Donald Trump, plus calme, a tenté de se montrer présidentiel
- Mais le milliardaire a refusé de s'engager à accepter le résultat des élections
Ce qu'on retiendra :Trump refuse de dire qu'il acceptera le résultat de l'élection. Les télés ne parlent que de ça. #debate
— Xavier Yvon (@xavieryvon) 20 octobre 2016
4h33 : Un dernier pour la route. Pour conclure, Donald Trump lance un dernier tacle à son adversaire. "Elle reçoit de l'argent des personnes qu'elle veut diriger. Je veux rendre la grandeur à l'Amérique", martèle une nouvelle fois le candidat républicain. "Tout ce qu'elle fait c'est parler".
4h29 : un air de déjà vu ? Comme lors du premier débat, Hillary Clinton rappelle qu'elle veut aider les classes moyennes en taxant les plus riches et rappelle que Donald Trump a eu beaucoup de chance dans la vie. "Il a monté son entreprise avec 14 millions de dollars qu'il a emprunté à son père". "On la connait la chanson", lance le républicain.
"Quelle femme méchante" dit Trump pendant une réponse de Clinton. Un argument ? #debate
— Xavier Yvon (@xavieryvon) 20 octobre 2016
4h20 : la Syrie, "c'est Clinton aussi". Trump attaque en rafale. "Si la Syrie est dans une situation intenable, c'est de la faute d'Hillary Clinton", pique Donald Trump. "Nous armons les rebelles mais nous ne savons pas qui ils sont. Si elle n'avait rien fait la situation serait bien meilleure. Et c'est ce qui explique pourquoi des réfugiés, qui sont souvent affiliés à l'Etat islamique, entrent dans notre pays. Merci Hillary Clinton !"
Trump : "#Assad est bien plus dur et plus malin qu'Obama et Clinton". Une erreur de le combattre. #Syrie#Syria
— Xavier Yvon (@xavieryvon) 20 octobre 2016
4h17 : Complot... again. Pour Donald Trump l'offensive lancée à Mossoul, en Irak, pour reprendre la ville aux djihadistes, est une opération organisée pour donner un coup de pouce à la campagne d'Hillary Clinton.
4h10 : Hillary se réveille. "Donald Trump dénigre notre démocratie. Il n'a pas la stature pour être président", riposte Hillary Clinton. "Quand vous ne gagnez pas un Emmy pour votre émission, vous parlez de processus truqué". "J'aurais dû l'avoir", répond "The Donald".
Attaques de Clinton bien préparées comme toujours : "dès que Trump n'a pas ce qu'il veut il dit que c'est truqué" + bons exemples. #debate
— Xavier Yvon (@xavieryvon) 20 octobre 2016
4h07 : et bim pour les médias. "Les médias sont malhonnêtes, ils empoisonnent l'esprit des électeurs", attaque le milliardaire qui depuis quelques jours assure que l'élection sera truquée. "Elle est truquée car Hillary Clinton n'aurait pas dû se présenter" ajoute-t-il.
Quant à reconnaître le résultat des élections ? "On verra en temps voulus", affirme Trump.
4h04 : le boulet de la fondation Clinton. Petit crochet de Donald Trump contre la fondation Clinton. Cette fondation lutte contre la pauvreté, le réchauffement climatique, donne accès aux médicaments contre le SIDA et aide au Népal après le séisme sauf que les Clinton sont soupçonnés de se servir de leur fondation comme relais d’influence et notamment quand Hillary Clinton était secrétaire d’Etat.
3h57 : bis repetita. Donald Trump change de sujet en remettant au cœur du débat l'affaire des e-mails rappelant qu'Hillary Clinton a utilisé sa messagerie électronique personnelle non sécurisée lorsqu'elle était secrétaire d'Etat.
3h52 : Les agressions sexuelles ? "Une pure fiction". "Ces femmes sont payées par l'équipe de Clinton", assure Trump. "Je ne connais pas ces personnes. Ce sont les responsables de la campagne de Mme Clinton qui en sont responsables. Personne n'a plus de respect pour les femmes que moi."
"Donald Trump insulte les femmes et il pense que ça le grandit", rebondit Hillary Clinton. "Il nous appartient de montrer les valeurs que nous défendons. Nous ne voulons pas vivre dans un pays où il y a des gens montés les uns contre les autres."
Trump sur les accusations d'agression sexuelle ? "je pense que c'est sa campagne qui a fait ça". Le complot.
— Xavier Yvon (@xavieryvon) 20 octobre 2016
3h48 : Clinton veut agacer The Donald. Hillary Clinton cherche à "titiller" la bête en remettant sur le tapis "l'exploitation" par Donald Trump d'immigrés pour construire ses buildings.
3h45 : le lion devenu agneau ? Donald Trump est calme. Il veut apparaître présidentiel comme il l'avait fait lors du premier débat, mais cette fois il semble mieux préparé.
ça ressemble au 1er débat, avec un Trump assagi, qui veut faire plus présidentiel, même si toujours du mal à finir une phrase. Trop tard ?
— Xavier Yvon (@xavieryvon) 20 octobre 2016
3h39 : Let's talk about economy. "Donald Trump propose un plan économique qui pourrait amener à la destruction d'emploi. Il veut réduire les impôts des plus riches, ajouter 20 millions de dollars à notre dette. Mon plan va ouvrir des opportunités," pointe Clinton qui défend aussi le bilan de Barack Obama.
3h36 : Trump à l'attaque. Donald Trump sort les crocs sur le sujet de l'arme nucléaire. "Vous êtes une menteuse", dénonce-t-il.
Après 30 minutes calmes, Trump interrompt Clinton constamment comme au 1er débat. Et il renifle quand parle d'immigration #debate
— Xavier Yvon (@xavieryvon) 20 octobre 2016
3h29 : Clinton vise les Russes. "Le gouvernement russe a espionné l'Amérique", assure l'ancienne secrétaire d'État qui tente d'expliquer la publication de ses e-mails par le site Wikileaks. "Vous avez encouragé l'espionnage des Russes, vous êtes prêt à faire sauter l'Otan", accuse-t-elle. "C'est inédit !". "Vous êtes la marionnette" de Poutine.
"On ne sait pas si c'est la Chine, la Russie", s'amuse Donald Trump. "Elle n'aime pas Poutine car il a été meilleur qu'elle".
3h24 : le mur en question. Pas de surprise. Donald Trump défend son projet de construire un mur à la frontière avec le Mexique. "Donald Trump est allé voir le président mexicain, il n'a même pas évoqué la question avec lui", rétorque Clinton. Elle l'accuse d'avoir exploité des immigrés mexicains pour construire sa "Trump Tower".
3h21 : Rêve-t-on ? Toujours pas d'attaque personnelle après un quart d'heure de débat. C'est mieux que lors de la dernière rencontre entre les deux candidats !
Presque 1/4 d'heure et pas d'attaques perso ! On parle de sujets de société très clivant aux USA : les armes et l'avortement #debate
— Xavier Yvon (@xavieryvon) 20 octobre 2016
3h16 : l'avortement sur le tapis. Revenir sur l'avortement ? Sûrement, assure Donald Trump qui promet que les juges qu'il nommera à la Cour Suprême reviendront sur ce droit. "Il veut punir les femmes qui avortent", a réagi Hillary Clinton qui soutient avec vigueur ce droit.
3h11 : Pan. Les armes à feu entrent dans le débat. "Je soutiens le second amendement (qui autorise le port d'armes). Je comprends les traditions mais je souhaite des réglementations justes en la matière. Nous avons 33.000 décès par balles par an", pointe la candidate démocrate. "Je suis soutenu par la NRA. Les juges que je nommerai soutiendront ce deuxième amendement", rappelle Trump.
Défense du 2nd amendement sur les armes, des anti-avortements... et il se retient de couper Clinton... #debatehttps://t.co/GaYD8KCBwc
— Xavier Yvon (@xavieryvon) 20 octobre 2016
3h06 : C'est parti. Le débat démarre sur le sujet de la Cour Suprême, la plus haute institution législative des Etats-Unis. C'est l’un des plus grands enjeux de l’élection présidentielle, pour une simple raison : le prochain président des Etats-Unis pourrait avoir à nommer plusieurs nouveaux juges et donc donner l’orientation de la Cour Suprême pour des dizaines d’années à venir, puisqu’ils sont nommés à vie. "La Cour Suprême doit être du côté du peuple", assure Hillary Clinton qui en profite pour défendre le mariage gay. "Les juges que je vais nommer seront contre l'avortement", assure Donald Trump.
2h52 : "Go Trump Go" . Les pro-Trump sont prêts à soutenir leur candidat. Ils se font entendre à l'université du Nevada, à Los Angeles, à quelques minutes du début du débat.
Sur CNN, on entend les Trumpistes qui font du bruit derrière le plateau de ce "média biaisé" à Las Vegas #debatepic.twitter.com/9mj10cgtXK
— Xavier Yvon (@xavieryvon) 20 octobre 2016
#Surprise. Donald Trump a organisé sa propre émission de télévision sur Facebook live, une demi-heure avant ce troisième débat. Selon lui, les médias sont tous biaisés.
#Audience à battre. Des millions de téléspectateurs devraient suivre ce troisième et dernier débat. Lors de la première rencontre entre les deux candidats, le 26 septembre, 84 millions de téléspectateurs, étaient devant leur écran, un record. Lors du deuxième débat, le 9 octobre, ils étaient 66,5 millions.
#Belles prises. Malik Obama, le demi-frère du président américain, est présent mercredi soir en tant qu'invité du candidat républicain. Ce soutien n'est pas une surprise puisqu'en juillet dernier, Malik Obama, avait déjà rendu public son soutien à Donald Trump. Le milliardaire comptera aussi sur la présence de la mère d'un informaticien tué dans l'attaque contre la mission diplomatique américaine de Benghazi en Libye en 2012, Patricia Smith, qui accuse Hillary Clinton, alors secrétaire d'Etat, de lui avoir menti sur les circonstances de l'attaque.
Côté démocrate, on a choisi d'inviter Ofelia Diaz Cardenas, une sans-papiers mexicaine et femme de chambre dans un hôtel Trump.