La primaire républicaine se poursuit aux États-Unis. Alors que de nombreux prétendants se rangent derrière Donald Trump, l'ancien président des États-Unis se retrouve en tête-à-tête avec une seule adversaire : Nikki Haley, ancienne ambassadrice des États-Unis aux Nations unies.
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Le spectre du duel Biden-Trump comme atout majeur ?
Alors, pour cette dernière journée de campagne dans l'État du New Hampshire, la Républicaine a multiplié les rencontres avec les électeurs. Son argument principal : plus personne ne veut rejouer le match Biden-Trump. Elle se désigne donc comme la candidate la mieux placée pour l'élection de novembre.
"Regardez tous les sondages, Trump et Biden sont au coude-à-coude. Moi en revanche, je bats Joe Biden de 17 points selon les sondages. Ne vous plaignez pas de ce qui peut arriver à l'élection présidentielle si vous ne réfléchissez pas lors de cette primaire", s'est-elle exclamée.
"On a commencé à 13 et maintenant nous ne sommes plus que deux"
Depuis le début, le New Hampshire est considéré comme l'État où Nikki Haley a le plus de chance, d'autant que la primaire est ouverte aux électeurs indépendants qui pourraient faire pencher la balance en sa faveur. Mais l'abandon de Ron DeSantis lui porte un coup dur, car elle espérait encore obtenir peut-être le soutien du gouverneur de Floride. Mais c'est Donald Trump qui en bénéficie. Et lors de son dernier meeting, l'ancien président ne semblait pas avoir beaucoup de doutes sur le résultat.
"On a commencé à 13 et maintenant nous ne sommes plus que deux. Je pense que l'une d'entre nous s'en ira dès demain", s'amuse-t-il devant ses partisans. Une vision sans doute prophétique, car la question n'est plus vraiment de savoir si Nikki Haley peut remporter les primaires, mais plutôt quand va-t-elle jeter l'éponge ?