Les enquêteurs chargés de faire la lumière sur la mort de Prince, provoquée par une overdose d'analgésiques en avril, pensent que le musicien a pu être victime de médicaments contrefaits.
Un analgésique ultra-puissant. Lundi, selon le Star Tribune, le quotidien de référence de Minneapolis, où Prince vivait, les autorités travaillent sur cette hypothèse après avoir saisi des pilules dans la résidence de Prince de Paisley Park. Ces pilules étaient présentées comme de l'hydrocodone, un anti-douleur opiacé, mais contenaient en fait du fentanyl, un analgésique ultra-puissant pour lequel Prince n'avait pas d'ordonnance. Une autopsie du chanteur, mort le 21 avril à l'âge de 57 ans, avait révélé une dose fatale de fentanyl, prise accidentellement.
Les enquêteurs "penchent pour la thèse selon laquelle Prince a pris les pilules sans savoir qu'elles contenaient" du fentanyl, écrit le Star Tribune, qui cite une source anonyme. Environ 80 fois plus puissant que la morphine, le fentanyl, souvent présent dans des médicaments contrefaits, cause des ravages aux Etats-Unis et au Canada où le nombre d'overdoses accidentelles se multiplient.