Alors que le GIGN malien a donné un assaut depuis vendredi matin dans l'hôtel Radisson de Bamako, théâtre d'une prise d'otages, un bilan provisoire fait état de 22 mortsPlus tôt dans la journée, les autorités maliennes avaient fait état de trois otages tués par les assaillants.
Les assaillants "traqués". Les assaillants de l'hôtel Radisson Blu de Bamako n'avaient plus vendredi après-midi d'otages sous leur contrôle, a affirmé le ministre malien de la Sécurité intérieure, le colonel Salif Traoré. "Ils n'ont plus actuellement d'otage entre leurs mains et les forces sont en train de les traquer", a assuré Salif Traoré, lors d'une conférence de presse après plusieurs heures d'assaut à l'intérieur de l'hôtel. Deux assaillants ont été tués mais peut-être que d'autres sont encore dans l'enceinte de l'hôtel.
Un Belge mort. Un Belge figure parmi les tués de la prise d'otages, a annoncé son employeur, le parlement de la communauté francophone de Belgique. Ce haut fonctionnaire au parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles "était en mission à Bamako dans le cadre d'une convention de collaboration avec la francophonie parlementaire pour une durée de trois jours", a indiqué le porte-parole de l'assemblée, cité par l'agence Belga. "A cette heure, les circonstances précises de sa disparition tragique ne sont pas encore connues", précise un communiqué.
Forces spéciales françaises. Le GIGN malien a lancé un assaut plus tôt dans la journée afin de reprendre le contrôle du bâtiment. Une trentaine d'otages ont alors été libérés et d'autres ont pu s'échapper seuls, a expliqué le colonel Traoré. Par ailleurs, des forces spéciales françaises et américaines sont venues prêter main forte aux Maliens.