Par ce prix, "le monde libre condamne l'inhumanité criminelle du groupe EI et honore ses victimes". Une des deux femmes yézidies lauréates jeudi du prix Sakharov, Nadia Murad, a estimé que cette récompense était un "puissant message" contre "l'inhumanité" du groupe djihadiste Etat islamique (EI), bourreau de cette minorité kurdophone d'Irak.
Des icônes. Nadia Murad et Lamia Haji, figures de la défense de la communauté yézidie persécutée par les djihadistes, ont reçu jeudi ce prix décerné par le Parlement européen. Elles ont enduré un calvaire aux mains du groupe État islamique dont elles ont été les esclaves sexuelles.