Rafales : le ministre des Armées français confirme des discussions entre l'Arabie saoudite et Dassault

Rafale
Selon la Tribune Dimanche, l'Arabie saoudite a demandé à Dassault Aviation un devis pour l'acquisition de 54 exemplaires Rafale. (Illustration) © GEORGES GOBET / AFP
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avec AFP / Crédit photo : GEORGES GOBET / AFP
Alors que l'Arabie saoudite a demandé à Dassault Aviation un devis pour l'acquisition de 54 avions Rafale, le ministre français des Armées a confirmé ce lundi "des discussions" entre l'Etat souverain et le groupe aéronautique. Selon la Tribune Dimanche, l'avionneur français a "jusqu'au 10 novembre pour répondre" à la demande de Ryad.

Le ministre français des Armées a confirmé lundi "des discussions" entre l'Arabie saoudite et le groupe aéronautique et de défense Dassault Aviation sur l'achat potentiel d'avions de combat Rafale. "Oui, des discussions existent mais comme à chaque fois dans ce genre de discussions et de relations commerciales entre une entreprise de la base industrielle et technologique de défense française et un État souverain étranger, le ministre n'a pas vocation à commenter dans la presse ce qui peut être discuté ici ou là", a déclaré Sébastien Lecornu lors d'une conférence de presse.

Un devis pour l'acquisition de 54 exemplaires Rafale

Selon la Tribune Dimanche, l'Arabie saoudite a demandé à Dassault Aviation un devis pour l'acquisition de 54 exemplaires Rafale, alors que le royaume se fournit jusqu'ici chez les Américains et auprès d'un consortium européen pour ses avions de combat. L'hebdomadaire, citant des "sources concordantes" non identifiées, assure que l'avionneur français a "jusqu'au 10 novembre pour répondre" à la demande de Ryad. Sébastien Lecornu s'est refusé à tout autre commentaire.

 

D'après la Tribune Dimanche, l'armée de l'air saoudienne a plutôt privilégié jusqu'alors le F-15 américain ou le Typhoon d'Eurofighter fabriqué par un consortium comprenant le Royaume-Uni, l'Allemagne, l'Italie et l'Espagne, selon l'hebdomadaire. L'avion de Dassault a déjà fait une percée parmi les voisins de l'Arabie puisque l'Egypte, les Emirats arabes unis et le Qatar en sont équipés. Jadis jugé invendable en dehors de la France, l'appareil entré en service en 2004 dans la marine française a connu un succès tardif à l'export. Sur les 453 avions neufs commandés à ce stade, 261 l'ont été par sept clients étrangers (outre les trois pays du Moyen-Orient, il s'agit de la Grèce, la Croatie, l'Indonésie et l'Inde), et 192 par la France.