Un avion de transport de l'armée congolaise s'est écrasé samedi à une centaine de kilomètres à l'est de Kinshasa, faisant "plusieurs dizaines" de morts parmi les passagers. L'appareil, qui venait de décoller en direction du Kivu, transportait "plusieurs dizaines de personnes", selon une source aéroportuaire qui a requis l'anonymat à l'AFP, et s'est écrasé dans la commune de N'sélé, qui fait partie du grand Kinshasa, à une centaine de km du centre de la capitale congolaise.
Au moins une dizaine de personnes à bord. Sur place, un périmètre de sécurité a été bouclé par la Garde républicaine. L'appareil s'est abîmé sur une zone non habitée, composant un ancien domaine agro-industriel dépendant de la présidence. Il n'y a eu "aucun survivant", selon une source municipale sur place jointe par l'AFP et s'exprimant également sous couvert d'anonymat. L'avion, piloté par un équipage russe, transportait "deux véhicules et des munitions" ainsi que les personnels militaires d'accompagnement, selon une source à l'état-major de l'armée. Selon cette source anonyme, il y avait "entre 20 et 30 personnes" à bord de l'appareil, qui avait décollé de l'aéroport de Ndolo, dans le centre de la capitale.
Un "amas de ferraille". Un témoin joint sur les lieux du crash par l'AFP a indiqué que l'accident s'était produit vers 08h50 (9h50 heure française) et affirmé avoir vu l'avion qui "tombait", mais sans dégagement de fumée apparent. Selon un autre témoin, un lieutenant de l'armée congolaise, l'appareil aurait au contraire pris feu dans le ciel avant de s'écraser et de provoquer une série d'explosions. Un officier supérieur en charge des opérations de secours a indiqué que la carcasse de l'avion n'était plus qu'un "amas de ferraille" et que le site était jonché de "corps déchiquetés". L'accident aurait fait "entre une dizaine et une quinzaine" de morts, dont certains "Occidentaux", selon lui.