L'Union européenne tire la sonnette d'alarme concernant le réchauffement climatique. Sur l'Antisana, un volcan éteint qui culmine à 5.700 m au sud-est de Quito, en Equateur, les représentants de la France, l'Allemagne, l'Espagne et du Royaume-Uni, ont grimpé à 4.800 mètres d'altitude pour planter une banderole sur laquelle était écrit : "Make the planet green again" (rendez la planète verte à nouveau).
Critique de la décision de Donald Trump. Cette version du "Make the planet great again" lancé par le président français Emmanuel Macron en paraphrasant le slogan de campagne de son homologue américain Donald Trump, constitue une critique de la décision américaine de se retirer de l'accord de Paris sur le climat conclu fin 2015. "Ceux qui pensent que le changement climatique n'existe pas devraient venir ici le constater", a déclaré à l'AFP l'ambassadrice de l'UE Marianne Van Steen. Cette ascension, organisée par l'Institut de Recherche pour le Développement (IRD), est un message pour soutenir l'accord sur le climat "malgré le retrait américain", a expliqué l'ambassadeur de France Jean-Baptiste Chauvin.
Considérés comme une sentinelle du réchauffement climatique, les glaciers de l'Antisana ont reculé de quelque 350 mètres depuis vingt ans, selon les scientifiques, et pourraient remonter jusqu'à 5.300 m en 2050.