Le meurtre de deux Israéliens en Cisjordanie. C’est la mort d’un couple d’Israéliens, le 1er octobre, qui a mis le feu aux poudres. Un couple de colons israéliens a été tué par des tirs palestiniens contre son véhicule près de la ville de Naplouse en Cisjordanie occupée. Les quatre enfants du couple, âgés de quatre mois à neuf ans, étaient présents dans la voiture.
Une chasse à l’homme qui dégénère. Suite à ce drame, l'armée israélienne a mené une véritable chasse à l’homme pour tenter de retrouver les meurtriers. Lors d’un raid à Naplouse dix Palestiniens ont été blessés par balles. Des heurts ont aussitôt éclaté, des jeunes jetant des pierres sur les soldats israéliens qui ont répliqué par des tirs de balles en caoutchouc, de grenades lacrymogènes et de balles réelles.
L’appel à défendre l’esplanade des Mosquées. Parallèlement à ce drame, Mahmoud Zahar, figure de proue de la ligne dure du mouvement islamiste Hamas à Gaza, a appelé les Palestiniens à "prendre les armes" en Cisjordanie occupée et à Jérusalem pour "défendre" l'esplanade des Mosquées, où les visites de juifs sont en recrudescence à l’appelle de rabbins nationalistes.
Considérée comme le troisième lieu saint de l'islam, l'esplanade est également révérée par les juifs comme le mont du Temple, leur lieu le plus saint. Ils sont autorisés à visiter les lieux mais ont l'interdiction d'y prier. De nombreux affrontements y ont eu lieu ces derniers jours entre Palestiniens et forces de l'ordre israéliennes.
Des agressions à l’arme blanche. Depuis le 3 octobre, les attaques à l’arme blanche se sont multipliées. Au total, 13 attaques ont été dénombrées. Deux Israéliens sont morts et cinq des assaillants présumés ont été tués.
A Gaza, les premières victimes palestiniennes. L'escalade des violences s'est étendue vendredi pour la première fois à la bande de Gaza où cinq jeunes palestiniens ont été tués par des tirs de soldats israéliens.
Une nouvelle intifada évoquée. Vendredi toujours, le chef du mouvement islamiste dans la bande de Gaza, Ismaïl Haniyeh, n'a pas hésité à parler de nouvelle intifada, après les soulèvements populaires de 1987 et 2000. Si les analystes estiment communément que ce n’est pas encore le cas, ils mettent en garde contre le risque qu'un incident grave ne mette le feu aux poudres pour de bon.