Plusieurs attentats préparés en Russie par des militants liés au groupe djihadiste Etat islamique (EI) à Moscou et à Saint-Pétersbourg ont été déjoués et dix "terroristes" en provenance d'Asie centrale ont été arrêtés, a annoncé samedi le Service fédéral de sécurité (FSB). "Le 12 novembre, dix terroristes ont été arrêtés à Moscou et à Saint-Pétersbourg", deuxième ville de Russie, a indiqué le FSB dans un communiqué, cité par l'agence publique russe Ria-Novosti.
Des attentats à la bombe. Ce "groupe terroriste composé de ressortissants de pays d'Asie centrale planifiait une série d'actes terroristes et de sabotage à Moscou et à Saint-Pétersbourg avec des armes automatiques et de puissants engins explosifs de fabrication artisanale", précise le communiqué. Lors de l'arrestation, quatre bombes artisanales, des armes à feu et des munitions ont été saisies, selon la même source. L'opération a été menée conjointement avec les forces de sécurité du Tadjikistan et du Kirghizstan, deux ex-républiques soviétiques d'Asie centrale à majorité musulmane, ajoute le communiqué.
Des terroristes de Daech. Les personnes arrêtées ont avoué avoir été en contact avec des chefs de l'organisation Etat islamique au Proche-Orient, affirme-t-il. Cette annonce intervient alors que la Russie mène depuis un peu plus d'un an une campagne de bombardements aériens en Syrie en soutien aux forces du président Bachar al-Assad, en assurant ne viser que des djihadistes, notamment ceux de Daech. Selon les autorités du Tadjikistan et du Kirghzistan, quelque 1.000 Tadjiks et environ 500 Kirghizes combattent dans les rangs de l'EI en Syrie et en Irak.