Le Premier ministre libanais Saad Hariri, qui a annoncé sa démission le 4 novembre en Arabie saoudite, assure mardi sur son compte Twitter qu'il va bien et qu'il regagnera son pays dans les deux jours. Le chef du gouvernement invite les Libanais à garder leur calme et ajoute que sa famille "restera dans son pays, le royaume d'Arabie saoudite".
يا جماعة انا بألف خير وان شاء الله انا راجع هل يومين خلينا نروق ، وعيلتي قاعدة ببلدها المملكة العربية السعودية مملكة الخير .
— Saad Hariri (@saadhariri) 14 novembre 2017
"Libre" en Arabie Saoudite. Saad Hariri a assuré dimanche qu'il allait rentrer "très bientôt" dans son pays, assurant être "libre" en Arabie saoudite. Lors d'un entretien avec la chaîne de télévision libanaise Future, Saad Hariri a une nouvelle fois appelé lundi l'Iran à ne pas s'ingérer dans les affaires du Liban et des pays arabes.
"Des contacts étroits" avec Bruxelles. Plusieurs sources politiques au Liban ont affirmé que le Premier ministre démissionnaire n'était pas libre de ses mouvements en Arabie saoudite et avait été forcé par Ryad de renoncer à ses fonctions, ce que l'intéressé a démenti. Lundi, Michel Aoun s'est dit satisfait que Saad Hariri n'ait pas exclu de revenir sur sa démission, à condition que le Hezbollah cesse d'intervenir dans les conflits régionaux.
De son côté, la cheffe de la diplomatie de l'UE, Federica Mogherini, a déclaré mardi à Bruxelles escompter un retour du Premier ministre démissionnaire libanais Saad Hariri dans son pays "dans les jours à venir". "Des contacts étroits se poursuivront également avec le Premier ministre Hariri via les canaux diplomatiques de l'UE", indique un communiqué de ses services publié à l'issue d'une rencontre avec le ministre libanais des Affaires étrangères Gebran Bassil à Bruxelles.