Salman Rushdie a été poignardé vendredi alors qu'il s'apprêtait à donner une conférence dans l'État de New York. 1:25
  • Copié
Aviva Fried, édité par Ophélie Artaud
Deux jours après l'agression de l'auteur britannique, poignardé alors qu'il donnait une conférence dans l'État de New York aux États-Unis, Salman Rushdie est sorti des soins d'urgence et son état de santé semble s'améliorer, selon son agent. Quant à son agresseur présumé, il a comparu devant le tribunal et a plaidé non coupable.

L'état de santé de Salman Rushdie s'améliore ce dimanche matin. L'écrivain britannique, violemment agressé vendredi soir alors qu'il donnait une conférence aux États-Unis est sorti des soins d'urgence de l'hôpital de Pennsylvanie où il est hospitalisé. Et en parallèle, on commence à en savoir un peu plus sur l'identité de son agresseur. Salman Rushdie n'est plus sous respirateur. Il parle et même il plaisante. C'est en tout cas ce qu'a tweeté un autre écrivain, Aatish Taseer. Et ce qu'a confirmé l'agent de Salman Rushdie, sans donner pour autant plus de détails sur la santé de l'auteur.

L'agresseur présumé plaide non coupable

 

Mais c'est une nouvelle qui rassure alors même que l'enquête sur l'attaque dont a été victime Salman Rushdie continue. L'agresseur présumé, Hadi Matar, un Américain d'origine libanaise de 24 ans, a comparu pour la première fois devant le tribunal, samedi. Il est apparu vêtu d'une combinaison rayée blanche et noire, avec un masque sur le visage. Il est poursuivi pour tentative de meurtre et a plaidé non coupable. Le procureur a évoqué une attaque planifiée.

 

 

Hadi Matar avait acheté à l'avance son billet pour assister à la conférence donnée par Salman Rushdie. Il est arrivé la veille muni d'un faux permis de conduire, au nom d'un des leaders du Hezbollah. L'examen de ses réseaux sociaux aurait par ailleurs révélé un jeune homme en admiration devant le régime iranien, ses gardiens de la révolution et l'ayatollah Khomeiny, celui-là même qui avait mis à prix la tête de Salman Rushdie en édictant une fatwa en 1989.