"L’Europe va mal et il faut la sauver. Pour la sauve,r il faut la changer", a déclaré mardi au micro d’Europe 1 Sandro Gozi. "Si elle ne change pas, c’est la dislocation. Il faudrait des réponses européennes fortes au chômage et à l’immigration", a insisté le Secrétaire d’Etat à la Présidence du Conseil italien des ministres.
La Méditerranée. Concernant plus particulièrement l’immigration, le responsable transalpin a estimé que l’Italie "a fait pendant des années le boulot seul pour tout le monde. Maintenant il faut que tout le monde assume ses responsabilité parce que la Méditerranée, c’est la frontière de l’Europe."
Ne pas se tromper de frontière. Ce proche de Matteo Renzi, qui conserve comme symbole sur son bureau le gilet de sauvetage d'une migrante somalienne naufragée, plaide pour le déblocage rapide de politiques européennes "véritablement communes". "Il ne faut pas se tromper de frontières. Si on veut résoudre le problème de l’immigration et de la sécurité, il faut travailler sur les frontières extérieures. Les remèdes de frontière intérieure, entre nous, ça ne sert à rien, ça ouvre une autoroute aux mouvements populistes et xénophobes qui voudraient détruire l’Europe, et ça nous coûte beaucoup au niveau économique", a-t-il encore estimé.