Cuba a enterré son "Comandante" Fidel Castro. La France y était représentée en la personne de Ségolène Royal. La numéro trois du gouvernement a provoqué des vagues dimanche dans l'Hexagone en faisant les louanges du régime de La Havane. Elle a notamment assuré qu'il n'existait pas de prisonniers politiques à Cuba, s'en tenant au fait "qu"il n'y a pas de liste", a-t-elle dit. Face à la polémique, la ministre de l'Environnement a tenu à réagir sur Europe 1 : "Je maintiens les propos que quand on demande cette liste (de prisonniers politiques, ndlr), on ne l'a pas. Et si cette liste existe, il faut la donner", a-t-elle déclaré.
"Cette question va être mise sur la table". "Je rappelle que dans le cadre de la coopération qui va être signée entre l'Union européenne et Cuba dans quelques jours, cette question va être mise sur la table", a précisé Ségolène Royal. "Ce n'est pas nouveau de dire que la France n'a pas la même conception du régime politique que celle que Cuba a choisi", a voulu nuancer la numéro trois du gouvernement, dénonçant plus tôt dans la journée une polémique "déplacée".
"Rien ne sert de dénigrer". "Je ne suis pas venue ici pour faire le bilan des années Fidel Castro, c'est le rôle des historiens. Je suis venue pour marquer ma solidarité avec le peuple cubain, et marquer l'approfondissement des relations entre la France et Cuba", a par ailleurs indiqué Ségolène Royal, avant de conclure : "Rien ne sert de dénigrer, de caricaturer, d'enfoncer tout un peuple qui est en train d'évoluer et de s'ouvrir."