852 morts et des centaines de blessés. Le bilan du séisme et du tsunami qui l'a suivi, vendredi, sur l'île indonésienne de Célèbes, ne cesse de s'alourdir. Pour l'heure, les recherches se concentrent sur la ville très dense de Palu. Les secouristes fouillent sans cesse dans les gravats.
"Les chances sont très faibles". Mais pour le pompier Thierry Velu, fondateur du groupe de secours catastrophe français (GSCF), en route pour l'Indonésie, les chances de trouver des survivants sont minces. "Sur un séisme, si les zones de survie sont assez grandes, et si les personnes ont un petit peu d'eau, on peut sortir des personnes vivantes dix jours après. En revanche, sur un tsunami, les chances de survie sont malheureusement très faibles, voire totalement nulles", prévient-il sur Europe 1 dimanche. "Soit les personnes ont été blastées par l'eau, soit elles ont été totalement noyées. Je pense que les secours vont uniquement sortir des corps", explique le secouriste.
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De très nombreux disparus. Au nord de Palu, la région de Dongala inquiète beaucoup les autorités. Onze morts y ont déjà été retrouvés, et une centaine de personnes qui travaillaient sur une plage à la préparation d'un festival au moment du tsunami sont toujours introuvables. Le vice-président du pays anticipe un bilan de un à plusieurs milliers de morts.
Par ailleurs, les autorités indonésiennes cherchent à localiser trois Français dont on reste sans nouvelle.