Après le séisme de magnitude 7,8 et les nombreux dégâts matériels, les touristes de Kaikoura commencent à être évacués.
Des hélicoptères de l'armée ont commencé mardi à évacuer plus d'un millier de touristes pris au piège par un puissant séisme qui a dévasté une région côtière de Nouvelle-Zélande et fait deux morts.
Des touristes héliportés. Les premiers des 1.200 touristes coincés dans la localité balnéaire de Kaikoura, dans l'Île du Sud, ont commencé à être héliportés par quatre appareils de l'armée. Un bâtiment de la marine, le HMNZS Canterbury, capable d'évacuer des centaines de personnes, était également attendu dans la zone, vraisemblablement mercredi.
Les réserves d'eau commencent à diminuer. Kaikoura a été particulièrement frappée par le tremblement de terre de magnitude 7,8 qui a secoué la Nouvelle-Zélande lundi. La ville a été coupée du monde par des gigantesques glissements de terrain qui ont endommagé les liaisons routières et ferroviaires. Selon la police, les réserves d'eau commencent à baisser tandis que des centaines de personnes sont toujours réfugiées dans des centres d'évacuation.
Plus de 3.000 personnes sur place. Environ 2.000 personnes habitent à Kaikoura, un total auquel s'ajoutaient au moment du séisme 1.200 touristes, selon le Premier ministre John Key. Il s'agit pour la plupart de routards étrangers attirés par la possibilité de faire des croisières pour observer les baleines.
Cinquante hélicoptères civils mobilisés. Si la facture des réparations va vraisemblablement atteindre les milliards de dollars, la première mission des pouvoirs publics est la distribution de vivres et d'équipements à la ville isolée. "C'est plus d'eau et de nourriture, c'est plus de toilettes chimiques, c'est réparer l'accès routier, c'est évacuer les touristes et puis finalement, ce sera le gros travail de nettoyage", a-t-il révélé à la chaîne TVNZ. Des C-103 Hercules sont prêts à acheminer des vivres. Cinquante hélicoptères civils devraient également être mobilisés pour les efforts d'évacuation, selon la presse locale.