C'est au dernier jour du G7 que les dirigeants ont annoncé la nouvelle : les chefs d'État se sont accordés sur la création d'un "club climat". Cette instance sera destinée à renforcer et élargir la coopération dans la lutte contre le réchauffement climatique, selon une déclaration commune publiée ce mardi. Porté par l'Allemagne qui préside le G7 cette année, le club climat vise notamment à rassembler les pays acceptant des règles communes pour éviter les désavantages concurrentiels. Le but : rassembler et partager les meilleures actions pour réduire l'impact écologique de chaque pays.
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Partager les "points de vues" et les "pratiques" de chacun
Ce club climat sera un "forum intergouvernemental de grande ambition" ouvert à tous les pays, expliquent les sept dirigeants. L'Allemagne, les États-Unis, le Royaume-Uni, le Japon, la France, le Canada et l'Italie s'accordent : "Nous invitons nos partenaires, notamment les principaux émetteurs, les membres du G20 et d'autres économies en développement et émergentes, à intensifier les discussions et les consultations avec nous", ont-ils précisé dans leur déclaration commune.
Ces pays se fixeraient conjointement des objectifs ambitieux et exempteraient mutuellement des tarifs commerciaux liés au climat auxquels les non-membres seraient soumis. Il s'agirait notamment de convenir de normes de tarification du carbone ou de réglementations uniformes concernant l'hydrogène vert.
À ce stade, ni le Japon ni les États-Unis n'ont l'intention d'introduire de prix national du carbone mais les défenseurs de l'environnement espèrent qu'une nouvelle dynamique naîtra de cette initiative. Les membres de ce club, "partageront leurs meilleures pratiques" dans la lutte pour réduire les émissions de CO2 "notamment par une tarification explicite du carbone, d'autres approches d'atténuation du carbone et des intensités en carbone", explique la déclaration. "Il y a des points de vue différents sur les mesures telles que la tarification du carbone", a reconnu Olaf Scholz, lors d'une conférence de presse. Le chancelier allemand souhaite que le club "ne se limite pas au G7 mais inclue beaucoup d'autres pays".