Au moins 26 civils ont été tués dans d'intenses bombardements, notamment des frappes russes, sur deux camps de déplacés et les villages avoisinants dans l'est de la Syrie, a indiqué samedi l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
Neuf enfants tués. Selon l'OSDH, neuf enfants ont été tués dans les bombardements. Dans les camps de déplacés et les villages se trouvaient de nombreuses personnes ayant fui les combats à Boukamal dans la province de Deir Ezzor. Les forces du régime, soutenues par l'aviation russe, avaient annoncé jeudi avoir conquis Boukamal, la dernière ville du pays aux mains de l'EI. Mais l'EI a repris le contrôle de la ville samedi après de violents combats et des attaques à la voiture piégée, selon l'OSDH.
Les tirs à l'artillerie des forces pro-régime et les raids aériens russes s'abattent sur les zones encore contrôlées par les djihadistes dans l'est du pays, a indiqué le directeur de l'OSDH Rami Abdel Rahmane. "15 civils, dont sept enfants, ont été tués dans un camps de déplacés (...) à l'ouest de Boukamal, dans des bombardements depuis vendredi soir", a-t-il précisé. Onze civils, dont deux enfants, sont morts eux dans le bombardement de villages et d'un second camp de déplacés à environ 50 km au nord ouest de Boukamal, selon M. Abdel Rahmane.
"Plus de civils" à Boukamal. Le collectif de médias DeirEzzor24 a également fait état des attaques meurtrières, affirmant qu'une famille entière avait été tuée dans le bombardement du premier camp. "La plupart des habitants de Boukamal ont fui vers les villages voisins", indique le chef du collectif Omar Abu Layla. "Il n'y a plus civils dans la ville", a-t-il ajouté.