La frappe française a eu lieu dans la nuit de jeudi à vendredi. C'est ce qu'a annoncé vendredi matin Jean-Yves Le Drian, invité d'Europe1. La cible visée par l'aviation française : un camp de l’Etat islamique à cinq kilomètres au sud-est de Raqqa. Cette ville est devenue la "capitale" syrienne de l’organisation terroriste au nord du pays, non loin de la frontière turque.
Une mission purement française. La mission a été menée dans le cadre de la coalition pour éviter tout risque d’interférence, car le ciel syrien commence à être bien saturé entre les différents raids. Mais c’est une mission purement nationale, dans sa conception, qui a été menée puisque la cible a été déterminée par du renseignement français.
Une lourde logistique. Deux Mirage ont été mobilisés pour frapper, ainsi qu’une patrouille de rafale en couverture, un ravitailleur en vol pour l’armée de l’Air et un Atlantique 2 de guerre électronique pour la Marine. Bref, face à l’importance de la cible, rien n’avait été laissé au hasard.
Un camp d’entraînement pour étrangers. L’état-major a d’ailleurs travaillé sur l’opération pendant plusieurs semaines pour détruire la cible. Le camp d’entraînement visé est un camp bien particulier où des djihadistes étrangers sont entraînés spécifiquement, avec pour objectif de revenir commettre des attentats dans leur pays d’origine. Les services de renseignement avait acquis l’absolue certitude que des Français étaient formés dans ce camp.
L'interview de Jean-Yves Le Drian vendredi matin sur Europe1 :
Le Drian : "La France a frappé en Syrie cette...par Europe1fr