Plusieurs centaines de civils que les djihadistes de l'Etat islamique avaient emmené comme "boucliers humains" en se retirant de leur ex-fief de Minbej, dans le nord de la Syrie, ont été libérés, rapporte samedi l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
Plusieurs centaines de civils "sont désormais en liberté". Une source des Forces démocratiques syriennes (FDS), dont les combattants ont chassé les djihadistes de la ville, a pour sa part affirmé qu'une "partie des civils a pu s'échapper sur la route menant à Jarablos (fief de l'Etat islamique au nord de Minbej), d'autres ont été relâchés", sans pouvoir confirmer si tous avaient été libérés. Plusieurs centaines "sont désormais en liberté", a précisé l'OSDH qui dispose d'un large réseau de sources à travers la Syrie en guerre.
2.000 civils enlevés vendredi. Vendredi, un porte-parole des FDS et l'OSDH avaient rapporté que près de 2.000 civils, dont des femmes et des enfants, avaient été emmenés par les djihadistes comme "boucliers humains" lors de leur fuite de Minbej. "Parmi les civils emmenés par l'EI figurent des habitants qui ont été utilisés comme boucliers mais aussi beaucoup qui ont choisi de sortir volontairement de la ville par peur de représailles" des FDS, explique Rami Abdel Rahmane, directeur de l'OSDH.