Le régime de Damas a promis samedi des "représailles" à l'attentat de Homs perpétré par l'ancienne branche syrienne d'Al-Qaïda, estimant que cette attaque constituait un "message clair des terroristes" au moment où se tiennent à Genève des pourparlers de paix sous l'égide de l'ONU. "Les attaques terroristes qui ont visé Homs constituent un message clair à Genève. Le message a été reçu et nous ne laisserons pas passer (ce crime) sans représailles", a déclaré à la presse Bachar al-Jaafari, le chef de la délégation du régime syrien présente à Genève.
Faire "dérailler" les négociations, selon l'ONU. Juste avant, l'émissaire de l'ONU Staffan de Mistura avait estimé que les attaques de Homs visaient à faire "dérailler" les négociations de paix. "A chaque fois que nous avons des pourparlers, il y a toujours quelqu'un qui essaye de faire dérailler le processus. Nous nous y attendions", a déclaré à la presse Staffan de Mistura, avant de recevoir la délégation du régime. Plusieurs kamikazes se sont fait exploser samedi contre deux sièges de la Sécurité à Homs en Syrie, faisant entre 30 et 42 morts selon les sources. Parmi les morts figurent le chef des Renseignements militaires de Homs, Hassan Daaboul, un proche du président Bachar al-Assad et l'une des personnalités les plus connues des milieux des renseignements syriens.