Au moins 19 civils ont été tués jeudi dans des raids aériens visant deux localités rebelles dans la Ghouta orientale, où le régime syrien poursuit son offensive contre cette enclave, selon un nouveau bilan de l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
Les frappes ont visé une poche rebelle. Les frappes, imputées par l'Observatoire au régime syrien de Bachar al-Assad et à l'aviation de son allié russe, ont visé une poche rebelle dans le sud de la Ghouta, alors qu'un autre secteur doit connaître jeudi la sortie de combattants insurgés et de leur famille. Les frappes sur la seule localité de Zamalka ont tué seize civils, selon l'OSDH, revoyant à la hausse un premier bilan de sept civils tués dans cette ville. Trois civils ont péri dans les frappes sur la localité d'Arbine, toujours dans la même poche rebelle tenue par le groupe Faylaq al-Rahmane, selon l'OSDH.
Ces raids meurtriers interviennent alors que plusieurs milliers de combattants rebelles et de civils s'apprêtent à quitter jeudi une autre poche rebelle, tenue par la faction islamiste Ahrar al-Cham.
L'insurrection réduite à 80%. En plus d'un mois de bombardements aériens d'une rare violence et de combats au sol, le dernier bastion insurgé aux portes de Damas s'est réduit comme peau de chagrin et les forces du régime en ont déjà conquis plus de 80%. Le déluge de feu quotidien a tué plus de 1.500 civils dont 315 enfants, selon l'Observatoire.