L'agence officielle syrienne a affirmé que des missiles avaient été interceptés mardi par la défense aérienne dans le pays, trois jours après des frappes occidentales menées en représailles à une attaque chimique présumée qui fait l'objet d'une enquête de l'OIAC dont les enquêteurs sont attendus mercredi à Douma.
Les médias d'Etat syriens se sont ensuite rétractés mardi, évoquant une "fausse alerte concernant une violation de l'espace aérien durant la nuit a entraîné le déclenchement des sirènes de la défense aérienne", reconnaît l'agence officielle Sana, citant une source militaire. "Il n'y a pas eu d'attaque extérieure sur la Syrie", précise-t-elle.
Un porte-parole de l'armée syrienne qui a déjà mené dans le passé des frappes en Syrie, a déclaré ne pas être "au courant d'un tel incident". Et le Pentagone a démenti toute implication des États-Unis et de leurs alliés.
Trois jours après les frappes. Cette annonce intervient trois jours après les frappes des États-Unis, de la France et de la Grande-Bretagne contre des sites militaires du pouvoir de Bachar al-Assad, à la suite de l'attaque chimique présumée du 7 avril dans la ville alors rebelle de Douma, dans la Ghouta orientale, aux portes de Damas. C'est à cette ville que les experts de l'Organisation internationale pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC), qui ont entamé leur enquête dimanche, attendaient de pouvoir accéder pour enquêter sur cette attaque au gaz présumée.