Le rétablissement complet de l'approvisionnement en eau de Damas pourrait être retardé en raison de nouveaux combats qui ont éclaté dans la vallée de Wadi Barada, au nord-ouest de la capitale syrienne. Le gouverneur de la province de Damas avait annoncé vendredi que des ingénieurs étaient entrés en zone rebelle pour réparer la pompe de la principale station qui alimente Damas, à Aïn al Fidja. Mais, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), des combats font rage depuis samedi soir dans la banlieue de la ville entre rebelles et l'armée gouvernementale, aidée par les miliciens du Hezbollah libanais.
Des millions de personnes privées d'eau potable. La pompe de la station d'Aïn al Fidja a été endommagée par les affrontements entre les insurgés et les forces pro-Assad fin décembre. Les dégâts ont entraîné une réduction de l'approvisionnement en eau dont bénéficient 70% des habitants de la capitale et des zones alentour. Environ 5,5 millions de personnes n'ont désormais accès qu'au strict nécessaire en eau potable, estime l'Onu.