Le convoi d'aide humanitaire a quitté lundi soir la partie rebelle de la Ghouta orientale, près de Damas, alors que les bombardements continuent.
Le convoi humanitaire entré lundi dans la partie rebelle de la Ghouta orientale, aux portes de Damas, s'est retiré en début de soirée sans avoir livré toutes les aides, alors que la ville de Douma est soumise à d'intenses bombardements, selon l'ONU.
Un départ au bout de neuf heures. "Cela se passe à l'instant. Le convoi à destination de la Ghouta orientale se retire de Douma près de neuf heures plus tard (…). Nous avons livré autant d'aides que possible en plein milieu des bombardements", a écrit sur son compte Twitter Sajjad Malik, le représentant de l'agence de l'ONU pour les réfugiés (HCR) en Syrie. "Les civils sont otages d'une situation tragique", a-t-il ajouté.
Neuf camions sur 40 pas déchargés. Plus tôt dans la journée, une quarantaine de camions chargés d'aide médicale et de nourriture, à destination de quelque 27.500 personnes, sont parvenus à rejoindre Douma, la grande ville de la Ghouta orientale, après que le régime eut donné son feu vert. Le convoi a dû abréger sa mission "alors que neuf camions n'avaient toujours pas été déchargés", a indiqué une responsable local de Douma.
Premier convoi humanitaire depuis mi-février. Selon Linda Tom, du Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU (Ocha) à Damas, les combats et les bombardements se sont poursuivis durant le déchargement des aides. Un raid aérien a frappé Douma alors que le convoi se trouvait encore dans la ville, a assuré l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). Il s'agit du premier convoi à parvenir dans la Ghouta orientale depuis que le régime a lancé une offensive d'envergure le 18 février pour reconquérir le dernier bastion rebelle près de la capitale syrienne.