"Le vent de la guerre souffle encore et des nouvelles inquiétantes nous parviennent sur les risques d'une possible catastrophe humanitaire dans la Syrie chère à notre coeur, dans la province d'Idleb", a avertit le pape François, dimanche, devant des milliers de fidèles rassemblés place Saint-Pierre pour la prière de l'Angelus.
Jorge Bergoglio a renouvelé à cette occasion son appel au "dialogue", à la "négociation" et à "épargner les civils".
Déclarations va-t-en-guerre. Depuis plusieurs semaines, le régime de Bachar al-Assad a amassé des renforts aux abords de la province d'Idleb, et, quotidiennement, tire à l'artillerie contre les territoires insurgés faisant des blessés, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). Ultime grand bastion insurgé dans le nord-ouest, la province d'Idleb dans le nord-ouest, risque d'être la prochaine cible d'une offensive.
Damas et Moscou multiplient ces derniers jours les déclarations va-t-en-guerre au sujet d'Idleb, province frontalière de la Turquie dominée par Hayat Tahrir al-Cham, une organisation jihadiste créée par l'ex-branche syrienne d'Al-Qaïda.