La Russie, alliée du régime de Bachar al-Assad, a entamé cette semaine des frappes aériennes en Syrie. "Il y a toujours un risque d'enlisement. Mais à Moscou, on parle de trois ou quatre mois d'opérations", a estimé vendredi sur Europe 1 Alexey Pushkov, un proche de Vladimir Poutine, qui préside la commission des Affaires étrangères de la Douma, la chambre basse du Parlement russe. Mais pour la coalition internationale, ces raids aériens pourraient être contre-productifs.
"Ces opérations militaires constituent une nouvelle escalade et ne feront que nourrir l'extrémisme et la radicalisation", ont assuré sept pays de la coalition, dont la Turquie, l'Arabie saoudite et les Etats-Unis, dans un communiqué publié sur le site internet du ministère turc des Affaires étrangères. Leur objectif : que Moscou arrête immédiatement de viser les forces de l'opposition.