L'évacuation d'Alep a été repoussée, affirme mercredi l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) qui dit ignorer les raisons de ce report. Un responsable rebelle avait indiqué plus tôt que des milices chiites pro-gouvernementales entravaient mercredi matin les évacuations dans la partie orientale de la ville, malgré l'accord conclu la veille lors de négociations entre Russes et insurgés.
Informations contradictoires. Un officier des forces gouvernementales a déclaré mardi que l'évacuation devait commencer ce mercredi à 5h (4h en France). Des responsables de l'opposition ont de leur côté déclaré s'attendre à ce qu'un premier groupe de blessés soit autorisé à quitter Alep dès mardi soir, mais l'OSDH affirme qu'aucun combattant ou civil n'avait quitté la ville à 5h. Une journaliste de Reuters a vu une vingtaine de bus stationnant moteur en marche sur l'une des principales routes menant vers l'extérieur de la ville. Elle en a comptabilisé une dizaine d'autres dans les environs.
Fin de quatre mois de siège. Un accord de cessez-le-feu dans la grande ville du nord de la Syrie a été conclu mardi lors de négociations entre les insurgés et la Russie, alliée militaire clé du régime de Damas, et avec l'aide de la Turquie. Il prévoit l'évacuation mercredi de combattants et de civils après quatre mois de siège et de bombardements d'une rare intensité sur une ville désormais réduite à l'état de ruines.