Les Nations unies espèrent pouvoir évacuer les premiers blessés des quartiers rebelles assiégés de l'est d'Alep dès vendredi, a annoncé jeudi Jan Egeland, qui dirige le groupe de travail sur l'aide humanitaire en Syrie.
Le feu vert de la Russie. "Nous espérons que les premières évacuations médicales pourront avoir lieu demain (vendredi)", a déclaré Jan Egeland lors d'un point de presse à Genève, précisant que l'ONU avait le feu vert de la Russie, du régime syrien et des groupes armés de l'opposition.
Une trêve "humanitaire". La trêve "humanitaire" décrétée par Moscou pour permettre aux civils et aux rebelles de quitter la métropole syrienne d'Alep est entrée en vigueur jeudi matin, après plusieurs semaines d'une offensive meurtrière visant les quartiers rebelles.
Onze heures sans bombardement. Cet arrêt momentané des combats, qui a débuté à 7 heures (heure française), intervient alors que, depuis deux jours déjà, le régime du président Bachar al-Assad et son allié russe ont suspendu leurs raids aériens meurtriers visant les quartiers est d'Alep, où vivent quelque 250.000 personnes. Moscou avait annoncé mercredi que la trêve durerait onze heures, et non huit comme annoncé initialement. Toutefois, dans la soirée, l'armée syrienne a affirmé que cette trêve durerait trois jours. À Berlin, le président russe Vladimir Poutine s'est dit prêt à prolonger "autant que possible" l'arrêt des frappes aériennes.