Des avions de combat ont conduit mercredi cinq nouvelles frappes aériennes dans la région d'Idleb, dans le nord-ouest de la Syrie, où au moins 72 personnes ont péri la veille dans une attaque chimique présumée, rapporte l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).
L'armée syrienne réfute les accusations. Les Etats-Unis accusent Damas d'avoir mené une attaque chimique contre les rebelles dans le village de Khan Cheikhoun, ce que réfute l'armée syrienne. Mercredi, la Russie a affirmé que la contamination au gaz s'était produite à la suite du bombardement par Damas d'un dépôt d'armes chimiques appartenant aux rebelles.
Le régime syrien accusé. Au moins 72 civils ont été tués, dont 20 enfants, le corps saisi de convulsions et peinant à respirer sous leurs masques à oxygène, dans un raid aérien mené sur Khan Cheikhoun, un fief rebelle et djihadiste du nord-ouest syrien. L'opposition syrienne a la première accusé le "régime du criminel Bachar" d'avoir perpétrée cette attaque, avec des "obus" contenant du "gaz toxique", et a appelé le Conseil de sécurité de l'ONU à ouvrir immédiatement une enquête. Washington, Londres et Paris ont également accusé Damas qui nie et incrimine les rebelles.