Pas d'accord, mais les discussions continuent. Faute d'accord sur le sort du président syrien, une nouvelle réunion multilatérale consacrée au conflit en Syrie devrait avoir lieu a semaine prochaine à Vienne.
Le sort d'Assad en question. Les discussions tenues vendredi dans la capitale autrichienne n'ont pas permis d'aboutir à un accord sur le rôle du président syrien, Bachar al Assad, dans le processus politique, précise l'agence RIA.
Ce n'est pas une surprise : aucun accord décisif sur l'avenir du régime syrien n'était attendu à ce stade. La simple présence de protagonistes aux positions encore très divergentes était cependant perçue comme un progrès. Tournant diplomatique majeur dans la crise syrienne : l'Iran, allié du régime de Damas, participe en effet aux discussions de Vienne.
Des discussions, mais sur quoi ? La question cruciale est la mise sur pied d'un processus de transition politique entre le régime de Bachar al-Assad, soutenu par la Russie et l'Iran, et un gouvernement représentatif de toutes les composantes syriennes, à l'exclusion des groupes islamistes radicaux. Mais la question du départ ou non du président syrien, et à quelle échéance, constitue une pierre d'achoppement : si certains, comme la Turquie ou l'Arabie Saoudite, souhaitent qu'il soit le plus rapide possible, d'autres, comme la Russie ou l'Iran, n'acceptent pas d'en faire un préalable.
La position iranienne. Pour la première fois convié aux négociations, l'Iran s'est déclaré vendredi favorable à une période de "transition" de six mois en Syrie suivie d'élections permettant de déterminer l'avenir du président Bachar al Assad.