Plus de 600 civils, dont 147 enfants, ont été tués depuis le 18 février et le lancement par le régime syrien d'une vaste offensive militaire sur l'enclave rebelle de la Ghouta orientale, a rapporté mercredi l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
De nouvelles victimes mercredi. Les bombardements - frappes aériennes et tirs d'artillerie - ont baissé d'intensité avec l'instauration mardi, sur demande de la Russie, d'une "pause humanitaire" quotidienne de cinq heures. Mais les forces gouvernementales syriennes et leurs alliés gagnaient encore du terrain mercredi dans la Ghouta orientale et l'aviation du régime a de nouveau bombardé dans la matinée plusieurs localités de l'enclave, d'après l'OSDH. Huit civils ont été tués mercredi et de nouvelles victimes ont été retrouvées sous des décombres, portant à 601 le nombre de civils morts en 11 jours, selon cette ONG.
Des camions humanitaires prêts. Une quarantaine de camions chargés d'aide humanitaire sont prêts à se rendre à Douma dans la Ghouta orientale, a indiqué mercredi Mark Lowcock, secrétaire général adjoint aux Affaires humanitaires de l'ONU. Depuis l'adoption d'une résolution samedi exigeant un cessez-le-feu en Syrie, "rien n'a changé", a-t-il déploré au Conseil de Sécurité. "L'ONU est prête à se rendre dans dix lieux assiégés", a-t-il ajouté. "Depuis samedi, il n'y a ni accès humanitaire, ni autorisation du régime pour se rendre dans des zones assiégées, ni évacuation médicale. En revanche, c'est toujours des bombardements, toujours des morts, toujours des blessés", a-t-il souligné.