Plus de 900 civils, dont 188 enfants, ont été tués depuis le lancement le 18 février d'une offensive d'une rare intensité par le régime syrien sur le fief rebelle dans la Ghouta orientale, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). Ce nouveau bilan intervient après la mort de sept civils, tués jeudi dans une frappe aérienne visant la localité de Zamalka, selon l'ONG, qui précise que 905 civils ont ainsi été tués dans le pilonnage du régime depuis le 18 février.
Une possible attaque chimique. Des dizaines de cas de suffocation ont par ailleurs été rapportés après des raids aériens du régime syrien et de son allié russe sur le fief rebelle dans la Ghouta orientale, a annoncé jeudi une ONG, le personnel médical évoquant une possible attaque chimique. Tard dans la nuit de mercredi, au moins 60 personnes ont souffert de difficultés respiratoires dans les localités de Saqba et Hammouriyé, après des frappes aériennes, a indiqué l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
Un acheminement humanitaire reporté. L'acheminement de l'aide humanitaire prévu jeudi dans l'enclave rebelle de la Ghouta orientale a ainsi été "reporté", a annoncé le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), alors que le secteur est la cible d'intenses bombardements et d'une offensive du régime syrien.