Plusieurs régions de Syrie contrôlées par le régime ont été lundi matin le théâtre d'attentats à la bombe qui ont fait au moins 30 morts.
Les attentats visaient les Kurdes et le régime. Une série d'attaques à la bombe a causé la mort lundi de 30 personnes dans au moins trois villes de Syrie. Un précédent bilan faisait état de 22 morts. Les explosions ont eu lieu dans deux villes acquises au régime - Tartous sur le littoral occidental et Homs dans le centre, ainsi qu'à Hassaké, une agglomération du nord-est contrôlée en très grande partie par les forces kurdes. Selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), les attentats ont visé des points de contrôle de l'armée du régime ou de la police kurde. "Ces attaques ont été clairement menées simultanément en visant des positions des forces de sécurité", a souligné Rami Abdel Rahmane, le directeur de l'OSDH.
Elles interviennent au lendemain de la perte par le groupe Etat islamique de ses dernières positions le long de la frontière turque, et d'un succès de l'armée syrienne et de ses alliés qui ont réussi de nouveau à assiéger les quartiers rebelles d'Alep.