Les ministres des Affaires étrangères des États-Unis, de la Russie, de la Turquie et d'Arabie Saoudite se sont réunis jeudi soir à Vienne pour travailler à une solution politique à la crise en Syrie.
Evoquer les perspectives d'un règlement en Syrie. Cette réunion, qui a été précédée d'une entrevue entre le chef de la diplomatie américaine John Kerry et son homologue iranien Mohammad Javad Zarif, sera suivie vendredi dans la capitale autrichienne d'une réunion élargie à d'autre diplomaties régionales et européennes, dont l'Iran, afin d'évoquer les perspectives d'un règlement en Syrie, où la guerre civile a fait plus de 250.000 morts depuis 2011.
Première fois de l'Iran dans une réunion sur la Syrie. C'est la première fois que l'Iran chiite, qui soutient militairement et financièrement le régime du président Bachar al-Assad, est représenté dans une réunion internationale sur la Syrie. Jusqu'alors les États-Unis et l'Arabie Saoudite, qui appuient la rébellion majoritairement sunnite, refusaient que Téhéran participe à ces ébauches de négociations. "Il est désormais temps d'accorder à l'Iran une place à la table", a estimé jeudi à Vienne John Kerry.
Interrogé par la BBC, le ministre saoudien des A.E, Adel al-Jubeir, a toutefois assuré n'avoir "aucun doute" sur le fait que le président al-Assad allait devoir quitter le pouvoir.