Les États-Unis se sont dits "profondément alarmés" lundi soir par plusieurs attaques chimiques présumées en Syrie, appelant à "faire pression sur le régime" du président Bachar al-Assad "et ses soutiens" pour arrêter ces agressions, a rapporté la porte-parole du département d'État.
Une sixième attaque chimique présumée en janvier. "Les États-Unis sont profondément alarmés par les accusations persistantes concernant l'usage de chlore par le régime syrien pour terroriser des civils innocents, cette fois dans la province d'Idleb près de Saraqeb", a détaillé Heather Nauert, dans un communiqué.
Des cas de suffocation ont été rapportés après des bombardements meurtriers dimanche dans cette province rebelle du nord-ouest de la Syrie."Cette attaque est la sixième de ce type à avoir été signalée au cours des trente derniers jours en Syrie", a assuré Heather Nauert. L'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) a notamment évoqué le 22 janvier des cas de suffocation dans l'enclave rebelle de la Ghouta orientale, près de Damas.
"Mettre publiquement la pression sur le régime Assad". Washington, qui s'est heurté lundi à la résistance de Moscou aux Nations unies sur un projet de résolution condamnant le recours aux armes chimiques en Syrie, a par ailleurs appelé la communauté internationale à "parler d'une seule voix".
Selon les États-Unis, il faut "saisir toutes les opportunités de mettre publiquement la pression sur le régime Assad et ses soutiens pour qu'il cesse d'utiliser des armes chimiques et pour amener les responsables de ces attaques brutales à rendre des comptes". "En préservant le régime syrien de ses responsabilités, la Russie n'a pas tenu ses engagements", a déploré le communiqué américain.