Interrogé sur le dossier nord-coréen et les ambitions nucléaires du régime de Pyongyang, le pape François a insisté samedi, dans l'avion qui le ramenait d'Égypte, sur la nécessité d'"une négociation en vue d'une solution diplomatique".
Une "guerre mondiale par morceaux". "Il y a tant de médiateurs dans le monde qui se proposent. La Norvège, par exemple, qui est toujours prête à aider", a-t-il relevé, sur le chemin du retour d'Égypte, où il a passé deux jours. Reprenant son thème habituel de la "guerre mondiale par morceaux", il a estimé que ces morceaux étaient "concentrés en des points qui déjà étaient chauds. En Corée aujourd'hui, il semble que cela se soit trop réchauffé".
Une rencontre entre le pape François et Donald Trump ? Jorge Bergoglio s'est également dit prêt à rencontrer Donald Trump, à l'occasion du passage du président américain fin mai en Italie pour le G7 de Taormina (Sicile). "Je n'ai pas encore été informé par la secrétairerie d'État qu'il y ait eu une demande. Je reçois tous les chefs d'États qui en font la demande", a déclaré le pontife argentin, qui avait estimé lors d'un autre vol l'année dernière qu'un homme promettant de bâtir un mur contre les migrants n'était "pas chrétien".