Le président américain Donald Trump a de nouveau prévenu jeudi que les États-Unis allaient s'occuper du "problème" nord-coréen, au moment où des informations faisaient état de l'imminence d'un nouveau test de missile par Pyongyang. "La Corée du Nord est un problème" qui "sera traité", a affirmé Donald Trump, après qu'une activité sur le site de test nucléaire nord-coréen a été rapportée.
Certains observateurs estiment également que le régime communiste pourrait profiter du 105e anniversaire samedi de la naissance de Kim Il-Sung, premier dirigeant du pays, pour effectuer un nouvel essai, que ce soit d'un missile ou un test nucléaire.
Une "armada" envoyée au large de la péninsule coréenne. Le président républicain a répété à de nombreuses reprises qu'il utiliserait toutes les options pour empêcher Pyongyang de se doter de missiles nucléaires lui permettant d'atteindre les États-Unis, au risque d'une escalade militaire.
Donald Trump avait annoncé samedi l'envoi vers la péninsule coréenne du porte-avions Carl Vinson, escorté par trois navires lance-missiles, puis quelques jours plus tard avait évoqué une "armada" comprenant des sous-marins. Un tel porte-avions transporte en général 70 à 80 avions ou hélicoptères, dont une cinquantaine d'avions de combat.
"La Chine va très bien s'occuper de la Corée du Nord". Peu avant sa nouvelle mise en garde jeudi à la Corée du Nord, le milliardaire américain avait fait preuve, dans une série de tweets matinaux, d'optimisme sur le dossier nord-coréen. "J'ai une grande confiance dans le fait que la Chine va très bien s'occuper de la Corée du Nord", a-t-il écrit. "S'ils ne peuvent pas, les États-Unis avec leurs alliés s'en chargeront!"
I have great confidence that China will properly deal with North Korea. If they are unable to do so, the U.S., with its allies, will! U.S.A.
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 13 avril 2017
Les États-Unis considèrent que la Chine, alliée de la Corée du Nord, a les moyens de convaincre son voisin d'abandonner son programme nucléaire.