Après le Japon, la Corée du Sud pourrait à son tour effectuer des exercices militaires conjoints avec un groupe aéronaval américain en approche des eaux entourant la péninsule coréenne alors que Donald Trump a appelé ses homologues japonais et chinois pour évoquer les tensions avec la Corée du Nord. Le Premier ministre japonais Shinzo Abe a dit lundi qu'il avait convenu avec le président américain de rester en contact étroit au sujet de la Corée du Nord, tout en exhortant Pyongyang à faire preuve de retenue, certains craignant un nouvel essai nucléaire nord-coréen.
Selon des médias d'Etat, le président chinois Xi Jinping a dit à Donald Trump qu'il avait bon espoir de voir toutes les parties concernées faire preuve de retenue, ajoutant que la Chine s'opposerait à toute initiative contraire aux résolutions du Conseil de sécurité des Nations Unies. Après un coup de téléphone avec Donald Trump, Shinzo Abe a dit qu'il appréciait la position du président américain consistant à montrer que toutes les options étaient sur la table concernant la Corée du Nord.
Dimanche, Pyongyang a menacé dimanche de couler le porte-avion à propulsion nucléaire USS Carl Vinson, dont l'arrivée dans la région pourrait coïncider avec le 85e anniversaire de la création de l'Armée populaire de Corée (du Nord), mardi, célébration qui pourrait être l'occasion d'une nouvelle démonstration de force de la part du régime nord-coréen, voire d'un sixième essai nucléaire. Deux contre-torpilleurs japonais ont entamé dimanche un exercice militaire avec le groupe aéronaval emmené par l'USS Carl Vinson. Et, lundi, la Corée du Sud a dit être en pourparlers avec le gouvernement américain en vue d'effectuer des exercices militaires communs avec ce groupe aéronaval.