Quatre jours après les attentats, le recueillement. Le président turc Recep Tayyip Erdogan s'est recueilli mercredi matin sur les lieux de l'attentat d'Ankara, quatre jours après l'attaque suicide qui a coûté la vie à au moins 97 personnes, ont rapporté les chaînes de télévisions.
Sous le feu des critiques. L'homme fort de Turquie, sous le feu des critiques après cet attentat, le plus meurtrier de l'histoire du pays, a déposé une gerbe sur l'esplanade de la gare de la capitale, où a eu lieu l'attentat, avec son homologue finlandais, Sauli Niinisto, en visite en Turquie.
L'État islamique comme suspect. Les autorités de Turquie considèrent le groupe jihadiste de l'Etat islamique (EI) comme le suspect numéro 1 du double attentat suicide qui a tué au moins 97 personnes samedi à Ankara, a déclaré lundi le Premier ministre turc Ahmet Davutoglu. "Si l'on regarde la manière dont a été commise cette attaque, nous considérons les investigations sur Daech (l'acronyme arabe de l'EI) comme notre priorité", avait déclaré Ahmet Davutoglu lors d'un entretien accordé à la chaîne d'information NTV.
Trois responsables de la police limogés. Après avoir reconnu de probables "fautes" du pouvoir en place, le Premier ministre a pris des mesures radicales. Ainsi, ce 14 octobre, trois responsables de la police d'Ankara ont été limogés de leurs postes.