La Commission européenne a proposé mercredi d'instaurer "une contribution de solidarité" pour tout pays refusant la répartition automatique des demandeurs d'asile dans l'UE, qui s'élèvera à 250.000 euros par personne.
L'amende versée au pays d'accueil. Cette somme de 250.000 euros sera versée au pays qui accueillera une personne à la place de l'Etat membre refusant les demandeurs d'asile, a expliqué l'exécutif européen, en présentant une révision du règlement de Dublin qui fait le plus souvent peser sur le pays de première entrée la responsabilité d'une demande d'asile.
L'afflux migratoire massif qu'a subi l'UE, avec plus de 1,25 million de requêtes déposées en 2015 principalement par des Syriens, des Afghans ou des Irakiens fuyant la guerre et l'insécurité, ont mis en évidence les lacunes de règles actuelles, qui ne sont plus vraiment appliquées de fait sur le terrain.