La Cour suprême norvégienne a durci vendredi les peines infligées à un groupe de chasseurs coupables d'une chasse illégale au loup dont ils étaient pourtant repartis bredouilles. La peine la plus lourde, un an de prison, soit trois mois de plus qu'en appel, a été prononcée à l'encontre d'un homme dont on sait seulement qu'il est né en 1967.
Il avait organisé une battue. Il lui était reproché d'avoir été l'organisateur d'une battue en février 2014 qui visait à abattre trois loups dans le sud-est de la Norvège. Lors d'un autre épisode un mois plus tard, il avait en outre tué un canidé de nuit, affirmant qu'il croyait avoir affaire à un renard. Deux de ses compagnons de battue ont vu leurs peines portées à cinq et six mois tandis que celle d'un troisième homme est restée inchangée, à 120 jours. Plus haute instance judiciaire du pays, la Cour suprême a aussi cassé l'acquittement dont avait bénéficié un cinquième homme en appel.
Une espèce menacée. L'hiver dernier, une soixantaine de loups ont été recensés en Norvège, selon l'organisme spécialisé Rovdata, et au moins 25 autres dans les régions frontalières avec la Suède voisine. Pour les défenseurs de la cause animale, le loup est une espèce menacée dans le pays scandinave. Des prélèvements y sont néanmoins autorisés pour protéger les troupeaux de brebis ou confiner l'animal dans des zones prédéfinies.