Un ministre israélien juge le nucléaire iranien «plus exposé que jamais à des frappes»

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Alors que l'Iran et Israël sont en guerre ouverte depuis le début du mois d'octobre, un ministre de l'Etat hébreu a annoncé ce lundi 11 novembre que les installations nucléaires iraniennes n'étaient pas écartées de la liste des cibles potentielles des frappes israéliennes. 

Le nouveau ministre de la Défense israélien a jugé lundi que l'Iran était "plus exposé que jamais à des frappes sur ses installations nucléaires". "Nous avons l'occasion d'atteindre notre objectif le plus important : déjouer et éliminer la menace existentielle qui pèse sur l'Etat d'Israël", écrit Israël Katz dans un message sur le réseau social X.

 

200 missiles iraniens tirés le 1er octobre 2024

Israël accuse depuis des années l'Iran de chercher à se doter de l'arme nucléaire, ce que la République islamique - dont des dirigeants appellent régulièrement à la destruction de l'Etat hébreu - a toujours démenti. En 2018, les Etats-Unis, sous la présidence de Donald Trump, ont dénoncé l'accord international de Vienne conclu trois ans plus tôt en vue de limiter et contrôler les ambitions nucléaires de Téhéran.

En riposte, la République islamique a porté sa production d'uranium enrichi à des niveaux jamais atteints auparavant, et ses stocks ne cessent de progresser, selon les rapports de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), le gendarme onusien du nucléaire.

Le 26 octobre, l'aviation israélienne a lancé un raid sur des cibles militaires en Iran, en représailles à une salve de quelque 200 missiles tirés par Téhéran sur Israël le 1er octobre. Avant ces frappes israéliennes, plusieurs responsables israéliens ou anciens ministres avaient appelé de leurs vœux une frappe décisive contre les installations nucléaires de l'Iran, mais selon des informations de la presse américaine, cette option aurait été écartée à la suite de fortes pressions de Washington.