Le ministre des Travaux publics somalien, Abdullahi Siraji, a été tué par balles mercredi à Mogadiscio, apparemment par accident, selon des sources policières et gouvernementales.
Touché par erreur par la sécurité d'un autre responsable gouvernemental. Dans un communiqué, le gouvernement se déclare "profondément attristé" par la mort d'Abdullahi Siraji, le plus jeune membre du cabinet somalien, qui a grandi dans un camp de réfugiés au Kenya, avant d'être nommé ministre par le président Mohamed Abdullahi Mohamed. Le véhicule dans lequel se trouvait le ministre a été touché par erreur par des tirs des gardes de sécurité d'un autre responsable gouvernemental, qui se trouvaient à bord d'un pick up à proximité du Palais présidentiel, a indiqué Ilyas Abdulahi, un sénateur. "Des hommes armés à bord d'un pick up ont ouvert le feu sur la voiture du ministre qui suivait derrière ; il semble que c'était une erreur mais nous somme en train d'enquêter", a indiqué un responsable de la police.
Une figure qui était perçue comme une source d'inspiration. Abdullahi Siraji, 31 ans, avait grandi à Dadaab, au Kenya, le plus grand camp de réfugiés au monde et avait remporté une victoire électorale surprise contre un ancien ministre lors des dernières élections. Son histoire était perçue comme une source d'inspiration dans un pays ravagé par les conflits et l'anarchie durant ces 25 dernières années. Malgré des attaques et des attentats fréquents contre des responsables officiels somaliens de la part des shebab liés à Al-Qaïda, rien n'indique que le groupe soit responsable de la mort du ministre.