Le Hezbollah a appelé, ce vendredi soir, les Israéliens à s'éloigner des sites militaires dans des zones résidentielles du nord du pays. La question se pose quant à la riposte d’Israël en pleine fête de Yom Kippour alors que 80 projectiles tirés depuis le Liban ont été identifiés au-dessus du territoire israélien.
Le cœur n'est pas à la fête. Le mouvement islamiste libanais Hezbollah a appelé, ce vendredi soir, les Israéliens à s'éloigner des sites militaires dans des zones résidentielles du nord du pays. Près de 80 projectiles tirés depuis le Liban ont été identifiés au-dessus du territoire israélien. Un climat de tension qui pèse sur la communauté juive, censée célébrer Yom Kippour, une des fêtes les plus solennelles du calendrier juif. Une riposte israélienne aux tirs de missiles iraniens pourrait intervenir dans les tout prochains jours, au lendemain de Yom Kippour.
Un Yom Kippour pas comme les autres
L'armée israélienne a demandé aux Israéliens qui se rendent à la synagogue d'être munis de leur téléphone portable, une exception à la règle religieuse autorisée par le grand rabbinat en cas de risques sécuritaires ou de tirs de missiles sur les grandes agglomérations.
Une riposte attendue
Si Israël ne dévoile pas le moment de sa riposte, sa nature a fait l'objet de discussions avec les Américains. Joe Biden a demandé mercredi 9 octobre dernier à Benjamin Netanyahou de "réduire au maximum l'impact sur les civils" au Liban, en particulier à Beyrouth, tout en "affirmant le droit d'Israël à protéger ses citoyens du Hezbollah", selon un compte-rendu de leur conversation téléphonique du jour.